Du perfectionnisme (burnout épisode 6)

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« Mon Dieu, donne-moi la sérénité d’accepter toutes les choses que je ne peux changer. 

Donne-moi le courage de changer les choses que je peux changer, 

Et la sagesse de faire la différence. »

Reinhold Niebuhr

Avez-vous tendance à aller dans le détail et à en faire une obsession ? Êtes-vous hyper organisé ? Êtes-vous un travailleur acharné ? Le travail et les obligations prennent-ils le dessus sur le plaisir et la légèreté ? Êtes-vous un « planificateur – anticipateur » ? Faites-vous passer le travail et les obligations avant la détente ? Éprouvez-vous des difficultés à gérer les imprévus, les conflits, les émotions négatives et les échecs ? Portez-vous un regard très dur sur vous-même ?

Si votre réponse est oui, alors vous souffrez comme moi de perfectionnisme. Cette recherche de la perfection est illusoire et n’engendre qu’anxiété, frustration et culpabilité. Elle peut nous mener au burnout et nous empêche de vivre pleinement la vie tout simplement car être humain, c’est ressentir des émotions négatives, c’est entrer en conflit, c’est faire face aux échecs et aux vicissitudes de la vie mais c’est aussi éprouver de la joie, rencontrer de grandes réussites, se réaliser.

Une des clés pour vaincre le perfectionnisme est l’acceptation. En acceptant nos échecs, nos émotions négatives, nos souffrances, nous reconnaissons ce qui est. Or, accepter ce qui est, c’est déjà nous autoriser à être humain. Souvent, nous portons un regard plus indulgent vis-à-vis des autres et nous sommes paradoxalement plus durs envers nous-mêmes. Pourtant, la règle d’or voudrait qu’on « aime son prochain comme soi-même ». On ne peut aimer « l’autre », « son prochain » si on ne s’aime pas. Dans ce cadre, nous sommes donc la première personne à aimer. S’aimer, c’est donc s’autoriser à être humain.

Accepter ses échecs, par exemple, c’est s’autoriser à en avoir parce que ça fait partie de la vie et que tous les êtres humains passent par là. Le fait de vivre des échecs m’a beaucoup affectée. Mon estime en a pris un coup. Je me voyais comme une perdante, une personne incompétente alors que les échecs nous apprennent beaucoup de choses. Pour ma part, ils m’ont appris que j’étais soit sur la mauvaise voie, soit que j’avais besoin de m’améliorer. J’ai également appris à leur donner moins d’importance.

Et, c’est là tout le combat des perfectionnistes ; trouver un équilibre entre ce que j’ai le pouvoir de changer et accepter ce qui est inhérent à la vie tout simplement. 

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